Monsieur et Madame

L’emploi de la majuscules avec les titres Monsieur et Madame.

Comment utiliser les titres de civilité Monsieur et Madame : en abréviation ou au long, avec une majuscule ou une minuscule? Voici quelques règles qui encadrent l’usage de ces termes.

 

Emploi de la majuscule

On écrit ces noms avec une majuscule initiale lorsqu’on s’adresse directement aux personnes elles-mêmes, dans l’appel et la salutation d’une lettre, ou sur une carte d’invitation. On peut considérer que le titre remplace alors le nom de la personne.

On écrit également ces noms avec une majuscule initiale lorsqu’ils font partie du titre d’un ouvrage, ou encore pour refléter le respect envers la personne de qui on parle (lorsqu’un employé parle de son patron, par exemple).

Exemples :
Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes sentiments distingués.
Je suis désolé, mais Monsieur a spécifié qu’il ne voulait voir personne.

Cependant, madame et monsieur ne prennent pas de majuscule initiale dans les cas suivants : dans le corps d’un texte, et notamment si le titre est accompagné du nom de la personne, mais qu’on ne s’adresse pas à elle; lorsqu’on parle de personnes sans employer leur nom; et lorsqu’on emploie ces mots précédés d’un article ou d’un démonstratif.

Exemples :
Nous avons parlé de ce dossier à madame Jeanne Tardif. (ou  à Mme ou Mme Jeanne Tardif)
Ces messieurs pourront vous conseiller mieux que moi.

Écriture au long

On écrit le titre de civilité au long :

  • Sur les enveloppes;
  • Dans les formules d’appel et de salutation d’une lettre.

Par ailleurs, dans le corps d’un texte ou d’une lettre, le titre de civilité est généralement abrégé (sauf lorsqu’on s’adresse directement à la personne).

  • L’abréviation de Monsieur est ;
  • L’abréviation de Madame est Mme (sans point abréviatif);
  • L’abréviation de Messieurs est ;
  • L’abréviation de Mesdames est Mmes (sans point abréviatif).

Remarque : L’utilisation du terme Mademoiselle ne s’emploie plus que lorsqu’on s’adresse à une toute jeune fille ou une femme qui tient à se faire appeler ainsi.

Références

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Madame, mademoiselle et monsieur », Banque de dépannage linguistique

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Madame, mademoiselle et monsieur – Cas particuliers d’abréviations », Banque de dépannage linguistique.

L’accentuation des majuscules

Les règles concernant l’accentuation des lettres majuscules dans les titres, les sigles et autres.

Les majuscules initiales et les mots en majuscules

Parce que les accents permettent de préciser la prononciation ou le sens des mots, il importe d’accentuer les majuscules aussi bien que les minuscules (accents aigu, grave ou circonflexe, tréma et cédille).

En effet, l’absence d’accents peut modifier complètement le sens d’un mot ou d’une phrase. Ainsi, les mots SALE et SALÉ, MEUBLE et MEUBLÉ ne se distinguent que par l’accent. Autre exemple : seul l’accent permet de différencier les phrases UN ASSASSIN TUÉ et UN ASSASSIN TUE.

Cet usage est recommandé pour toute lettre initiale d’un nom propre, d’une abréviation, d’une phrase, et pour toute lettre utilisée à l’intérieur d’un mot entièrement écrit en majuscules. Les abréviations n’échappent pas à cette règle.

Exemples :
Édith
É.-U. (abréviation d’États-Unis)
N.-É. (Nouvelle-Écosse)

Les sigles et les acronymes

En revanche, les sigles et les acronymes ne prennent pas d’accent. En effet, comme les sigles et les acronymes ont une certaine autonomie par rapport aux mots dont ils sont issus, ils ne conservent pas les accents de ces mots.

Exemples :
REER (Régime enregistré d’épargne retraite; se prononce « ré-èr », et non « rir »)
ENAP (École nationale d’administration publique)
UQAM* (Université du Québec à Montréal)
ALENA (Accord de libre-échange nord-américain)

* Notons que, dans les textes, l’acronyme de l’Université du Québec à Montréal s’écrit bien UQAM (sans accent grave sur la lettre A, conformément à la règle générale d’écriture des sigles). Toutefois, la conception graphique de la signature de l’établissement universitaire comporte un accent sur le A. Cet accent grave est censé évoquer le mortier des diplômés et créer une sorte de symétrie avec la queue de la lettre Q.

Références

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Accents sur les majuscules », Banque de dépannage linguistique.

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Accents dans les sigles », Banque de dépannage linguistique.

Les prix, les distinctions et les trophées

L’utilisation correcte des majuscules dans les noms de prix, de distinctions et de trophées.

Premier nom avec majuscule initiale

Les prix, distinctions et trophées prennent une majuscule au premier nom (générique) et à l’adjectif qui le précède, si ce nom est suivi d’un complément déterminatif ou d’un adjectif.

Exemples :
L’Ordre national du Québec
Il a remporté l’Oscar du meilleur film étranger.
Les Prix du Québec
Le Prix de la langue française
Les Grands Prix scientifiques du Québec

 

Premier nom en minuscules

Si le premier nom (générique) est immédiatement suivi d’un nom propre (spécifique), il garde la minuscule. Si ce nom propre est un nom de personne, le ou les prénoms et le patronyme sont liés par un trait d’union (que la personne soit vivante ou décédée).
Le prix Nobel de la paix
Le prix Robert-Cliche
Le prix Goncourt
Un prix Gémeaux
Les prix Juno

Premier nom avec majuscule initiale

Les prix, distinctions et trophées prennent une majuscule au premier nom (générique) et à l’adjectif qui le précède, si ce nom est suivi d’un complément déterminatif ou d’un adjectif.

Exemples :
L’Ordre national du Québec
Il a remporté l’Oscar du meilleur film étranger.
Les Prix du Québec
Le Prix de la langue française
Les Grands Prix scientifiques du Québec

 

Premier nom en minuscules

Si le premier nom (générique) est immédiatement suivi d’un nom propre (spécifique), il garde la minuscule. Si ce nom propre est un nom de personne, le ou les prénoms et le patronyme sont liés par un trait d’union (que la personne soit vivante ou décédée).
Le prix Nobel de la paix
Le prix Robert-Cliche
Le prix Goncourt
Un prix Gémeaux
Les prix Juno

Référence

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Prix et trophées », Banque de dépannage linguistique.

Les noms de sociétés, d’organismes et d’unités administratives

Voyez comment utiliser la majuscule pour nommer une organisation.

Habituellement, on emploie la majuscule au premier mot des dénominations de groupements, chaque fois qu’on veut marquer le caractère unique des réalités qu’elles désignent, ce qui en fait des noms propres plutôt que des noms communs.

Il faut éviter de multiplier les majuscules et, dans la mesure du possible, il ne faut employer qu’une seule majuscule par appellation, à moins qu’il ne s’agisse d’une dénomination complexe incluant une autre dénomination avec majuscule initiale. Les noms propres qui font partie d’une dénomination gardent leur majuscule.

Exemples :
La Banque du Canada
La Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville
La Société de transport de Montréal

 

Sociétés commerciales, industrielles et financières

Le nom de l’entreprise, appelé « raison sociale », est le plus souvent formé de deux éléments : un générique, qui sert à dénommer de façon générale une entreprise, et un spécifique, qui sert à distinguer nettement une entreprise d’une autre. En général, à part les noms de personnes et les noms de lieux qu’une raison sociale peut comprendre, seules la première lettre du générique et la première lettre du spécifique sont des majuscules.

Habituellement, l’article qui précède le générique ne fait pas partie de la raison sociale.

Parfois, une indication du statut juridique de l’entreprise suit la dénomination sociale (ltée ou ltée, inc., SEC, SENC). Cette indication s’écrit en minuscules, sauf lorsqu’il s’agit de sigles. À l’inverse, on met une majuscule aux noms qu’on trouve dans les expressions et Associés, et Compagnie, et Cie, et Fils, etc.

Exemples :
l’Entreprise de construction L’ancrage inc.
Caisse de Lauzon
Banque de Montréal
Cabinet-conseil des Laurentides
les Éditions du Boréal

Si le générique précède la dénomination, mais n’en fait pas partie, il ne prend pas la majuscule. De même, si on ajoute un élément générique à un nom formé d’un générique et d’un spécifique, ce dernier élément s’écrit en minuscules.

Exemples :
la société Thompson Canada
la société Air Transit
l’entreprise Éconor
les éditions Les heures bleues
la boutique L’impromptu

Lorsqu’un nom d’entreprise formé d’un générique et d’un spécifique commence par un article (bien que l’article soit déconseillé dans la formulation de ce type de nom), cet article prend la majuscule (mais pas le nom qui le suit) et se contracte au besoin.

Exemples :
C’est pourquoi Les publications Prodomo lancent un nouveau produit.
Il faut s’adresser directement aux Publications Prodomo.
Consultez le site des Publications Prodomo.

 

Associations

Habituellement, les dénominations sociales des associations et des formations à but spécifique (culturel, sportif, social, professionnel ou politique) prennent une majuscule au premier nom et à l’adjectif qui le précède.

Exemples :
l’Armée du salut
le Centre communautaire et culturel Thérèse-De Blainville
la Fédération canadienne de patinage artistique
le Nouveau Parti démocratique
la Fondation canadienne d’athlétisme
l’Orchestre symphonique de Montréal
le Parti libéral

 Si le générique (association, fondation, société, etc.) n’est pas inclus dans la dénomination, il ne prend pas la majuscule.

Exemples :
L’association Québec dans le monde a pour objectif de faire connaître la province.
Hugo fait partie des Sceptiques du Québec, une association qui encourage la pensée critique. 

 

Organismes uniques

Le premier nom de la dénomination officielle d’un organisme unique dans un État s’écrit avec une majuscule initiale. Si un adjectif précède le premier nom de cette dénomination, il prend lui aussi une majuscule initiale. Si, à l’intérieur de la dénomination de l’organisme, on trouve un nom propre, ce nom prend lui aussi, évidemment, une majuscule initiale.

Exemples :
l’Académie française
l’Assemblée nationale
la Cour suprême
le Grand Conseil des Cris
le Haut Conseil de la francophonie

 

Unités administratives d’entreprises et d’organismes

Si elles ont leur place dans l’organigramme, les dénominations d’unités administratives et d’organismes prennent la majuscule. Elles conservent cependant la minuscule lorsque l’unité est désignée et considérée comme un nom commun.

Exemples :
la Division des consultations
le Service des enquêtes
Les services de communication sont reconnus mondialement. 

 

Établissements d’enseignement et organismes scolaires

On écrit le générique avec une minuscule initiale :

  • dans un texte sans portée juridique;
  • si l’on désigne précisément un bâtiment et les activités qui s’y déroulent;
  • si ce générique est au pluriel;
  • si ce générique est précédé d’un déterminant indéfini (ununedes);
  • si ce générique est précédé d’un déterminant possessif ou démonstratif (notrecette, etc.) ;
  • si le nom de l’établissement n’est pas employé dans sa forme officielle.

Exemples :
Elle va entrer au cégep de Limoilou l’année prochaine.
Il est enseignant de français au collège André-Grasset.
Il enseigne dans deux écoles de la commission scolaire des Patriotes.
La fenêtre donne sur la cour du collège Stanislas.
Ils veulent inscrire leur fils dans une école Montessori.

S’il s’agit d’un texte courant sans portée juridique, on écrit le nom générique (école, collège, cégep, etc.) avec une minuscule initiale. Il en va de même s’il s’agit du bâtiment et des activités qui s’y déroulent si le nom n’est pas employé dans sa forme officielle, si le nom générique est au pluriel ou s’il est précédé d’un article indéfini (un, une, des) ou d’un adjectif possessif ou démonstratif.

Exemples :
le cégep André-Grasset
l’école primaire Michèle-Beaudouin
Il enseigne à l’école secondaire Boisbriand. 

Les noms et les adjectifs qui composent le spécifique, eux, prennent la majuscule. Les spécifiques qui comportent plus d’un élément sont liés par un trait d’union, à l’exception de la particule patronymique et du patronyme (nom de famille) ainsi que des éléments d’un spécifique de langue anglaise, autre qu’un nom de personne. Si le spécifique n’est pas un nom propre de personne, ou si c’est un nom propre précédé d’un titre, il est lié au générique par la préposition de (du, des), en minuscules.

Exemples :
le cégep André-Laurendeau
l’école Saint-Gabriel
l’école Jean-De Brébeuf
l’école John-F.-Kennedy
l’école Twin Oaks
le cégep de Bois-de-Boulogne
le cégep de Granby
le cégep du Vieux-Montréal
l’école des Prés-Verts
l’école du Tournesol
le pavillon Jean-Brillant

Si l’établissement est considéré comme une personne morale dont on cite le nom officiel, la majuscule au générique s’impose. Le mot université prend toujours la majuscule quand il est employé dans l’appellation d’une université du Québec ou du Canada. Au pluriel, le mot université est un nom commun et s’écrit avec une minuscule.

Exemples :
le Cégep du Vieux-Montréal
l’Université du Québec à Montréal
l’Université McGill
les universités francophones

Unités administratives d’entreprises et d’organismes

Si elles ont leur place dans l’organigramme, les dénominations d’unités administratives et d’organismes prennent la majuscule. Elles conservent cependant la minuscule lorsque l’unité est désignée et considérée comme un nom commun.

Exemples :
la Division des consultations
le Service des enquêtes
Les services de communication sont reconnus mondialement.

 

Établissements d’enseignement et organismes scolaires

On écrit le générique avec une minuscule initiale :

  • dans un texte sans portée juridique;
  • si l’on désigne précisément un bâtiment et les activités qui s’y déroulent;
  • si ce générique est au pluriel;
  • si ce générique est précédé d’un déterminant indéfini (ununedes);
  • si ce générique est précédé d’un déterminant possessif ou démonstratif (notrecette, etc.) ;
  • si le nom de l’établissement n’est pas employé dans sa forme officielle.

Exemples :
Elle va entrer au cégep de Limoilou l’année prochaine.
Il est enseignant de français au collège André-Grasset.
Il enseigne dans deux écoles de la commission scolaire des Patriotes.
La fenêtre donne sur la cour du collège Stanislas.
Ils veulent inscrire leur fils dans une école Montessori.

S’il s’agit d’un texte courant sans portée juridique, on écrit le nom générique (école, collège, cégep, etc.) avec une minuscule initiale. Il en va de même s’il s’agit du bâtiment et des activités qui s’y déroulent si le nom n’est pas employé dans sa forme officielle, si le nom générique est au pluriel ou s’il est précédé d’un article indéfini (un, une, des) ou d’un adjectif possessif ou démonstratif.

Exemples :
le cégep André-Grasset
l’école primaire Michèle-Beaudouin
Il enseigne à l’école secondaire Boisbriand. 

Les noms et les adjectifs qui composent le spécifique, eux, prennent la majuscule. Les spécifiques qui comportent plus d’un élément sont liés par un trait d’union, à l’exception de la particule patronymique et du patronyme (nom de famille) ainsi que des éléments d’un spécifique de langue anglaise, autre qu’un nom de personne. Si le spécifique n’est pas un nom propre de personne, ou si c’est un nom propre précédé d’un titre, il est lié au générique par la préposition de (du, des), en minuscules.

Exemples :
le cégep André-Laurendeau
l’école Saint-Gabriel
l’école Jean-De Brébeuf
l’école John-F.-Kennedy
l’école Twin Oaks
le cégep de Bois-de-Boulogne
le cégep de Granby
le cégep du Vieux-Montréal
l’école des Prés-Verts
l’école du Tournesol
le pavillon Jean-Brillant

Si l’établissement est considéré comme une personne morale dont on cite le nom officiel, la majuscule au générique s’impose. Le mot université prend toujours la majuscule quand il est employé dans l’appellation d’une université du Québec ou du Canada. Au pluriel, le mot université est un nom commun et s’écrit avec une minuscule.

Exemples :
le Cégep du Vieux-Montréal
l’Université du Québec à Montréal
l’Université McGill
les universités francophones

 

Établissements de santé

Le premier nom de la dénomination d’un établissement de santé (hôpital, centre hospitalier, etc.) prend la majuscule lorsque cette dénomination désigne la personne morale que constitue l’établissement. Si le premier nom de la dénomination est précédé d’un adjectif, cet adjectif prend lui aussi la majuscule. Certains établissements peuvent être désignés par des sigles.

Exemples :
Yves a fait un don au Centre hospitalier régional de Rimouski.
Il est hospitalisé au CHUM, c’est-à-dire au Centre hospitalier de l’Université de Montréal.
Le Centre médical Berger regroupe plusieurs spécialistes.
Son dossier médical est à la Clinique médicale de Jonquière.
Ce psychologue travaille au CLSC de Sherbrooke, et cette infirmière au CLSC des Pays-d’en-Haut.
Françoise a pris un rendez-vous à l’Hôpital Laval.
Chantal travaille à l’Institut de cardiologie de Montréal.

Toutefois, lorsqu’on désigne plus particulièrement le lieu, l’immeuble ou le bâtiment où se trouve un établissement de santé, on peut écrire le terme générique avec une minuscule initiale.

Exemple :
Je dois passer des examens à l’hôpital du Sacré-Cœur.

 

Ministères

Lorsqu’on écrit le nom d’un ministère, le mot ministère lui-même ne prend pas de majuscule initiale. L’usage veut plutôt qu’on mette une majuscule à la désignation du ou des domaines que gère le ministère. Il en va de même pour ministère d’État. Si le domaine que gère le ministère est désigné par un nom composé, seul le premier élément de ce mot prend la majuscule. Si le ministère comporte un adjectif antéposé, cet adjectif prend lui aussi la majuscule.

Exemples :
le ministère des Finances
le ministère de la Santé
le ministère de l’Éducation
le ministère des Anciens Combattants

Références

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Entreprises », Banque de dépannage linguistique.

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Établissements de santé », Banque de dépannage linguistique.

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Associations », Banque de dépannage linguistique, [En ligne]. [bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=1305] (Consulté le 22 décembre 2017).

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Ministère », Banque de dépannage linguistique, [En ligne]. [bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=1289] (Consulté le 22 décembre 2017).

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Établissements d’enseignement ou organismes scolaires », Banque de dépannage linguistique, [En ligne]. [bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1298] (Consulté le 4 janvier 2018).

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Université », Banque de dépannage linguistique, [En ligne]. [bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?th=2&id=1292] (Consulté le 4 janvier 2018).

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Unités administratives », Banque de dépannage linguistique, [En ligne]. [bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=2675] (Consulté le 4 janvier 2018).

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Organismes uniques dans un État », Banque de dépannage linguistique, [En ligne]. [bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1529] (Consulté le 4 janvier 2018).

Les conseils, les comités et les commissions

Les conseils, les comités et les commissions

Si le mot conseil désigne un organisme qui a un caractère unique dans un État ou un gouvernement, il prend une majuscule, de même que l’adjectif qui le précède.

Exemples :
le Conseil du statut de la femme
le Conseil du trésor
le Haut Conseil de la francophonie

S’il s’agit d’un groupe de personnes formé à l’intérieur d’une société ou d’un organisme pour participer à sa gestion, le mot conseil ne prend pas de majuscule.

Exemples :
Le conseil d’administration se penchera sur ce point.
Le conseil municipal n’adoptera pas cette mesure.

Le mot comité prend une majuscule seulement s’il désigne un organisme unique (public ou privé) dont on cite le nom officiel.

Exemples :
le Comité des priorités présidé par le premier ministre
le Comité olympique canadien

Le mot commission ne prend la majuscule que dans une dénomination officielle.

Exemples :
la Commission des droits de la personne
la Commission d’enquête sur le crime organisé

Référence

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Comité, commission, conseil et groupe de travail », Banque de dépannage linguistique.